Suruga-doi shibari

Technique de torture des Tokugawa du 1e siècle, tout comme le simple shibari, cette attache consiste à lier très étroitement les poignets et les chevilles derrière le dos du sujet, puis à les tirer vers un support, ce qui oblige le soumis à s’appuyer sur son bassin. Cette attache diffère du gyaku-ebi (voir ci-dessus) en ce qu’elle est beaucoup plus stricte. On dit que dans le Japon féodal, les prisonniers étaient parfois suspendus à l’aide de cette attache et qu’on leur appliquait même des poids dans le dos pour les gêner davantage. Elle tire son nom de l’ancienne province de Suruga, qui fait aujourd’hui partie de la préfecture de Shizuoka, située au centre du Japon, près de l’océan Pacifique et du mont Fuji. Une attache exclusivement destinée aux personnes en forme et très souples qui aiment relever des défis sérieux.